Manifeste pour l’ingénierie publique

Manifeste de l'IP
L’ingénierie publique territoriale est au cœur de l’actualité : avant-projet de loi de décentralisation et de modernisation de l’action publique, préfiguration du Conseil Général de l’Égalité des Territoires, de l’Agence de la Biodiversité, du Centre d’Études et d’Expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement, généralisation des structures mutualisées d’ingénierie publique dans les départements,…

Alors que la complexité du montage des projets de territoire s’accroît, que les moyens financiers et humains diminuent, que les impératifs de transition énergétique et écologique se font plus pressants, cette réflexion sur la structuration de l’ingénierie publique au service de l’aménagement, du développement et de la gestion durables du territoire est incontournable.

Le Syndicat National des Ingénieurs des Travaux Publics de l’État et des Collectivités Territoriales s’est toujours soucié de l’ingénierie publique au service du portage des politiques publiques partagées État/collectivités. En effet, de par leur positionnement, les Ingénieurs des Travaux Publics de l’État sont de longue date les porteurs de ces politiques au sein des services de l’État, des collectivités territoriales, et de leurs établissements publics respectifs.

Pour porter les enjeux de la collectivité nationale, pour la gestion durable de son territoire et de son patrimoine, le SNITPECT-FO réaffirme aujourd’hui le besoin d’une ingénierie publique forte et rénovée et revendique qu’elle soit intégrée au premier plan des différentes réflexions stratégiques en cours. C’est pourquoi il publie son manifeste pour une ingénierie publique et lance son appel à la mobilisation des acteurs pour la sauvegarde de l’ingénierie publique, bien commun de la Nation :

– parce que l’État a plus que jamais besoin d’une capacité d’ingénierie en propre ;
– parce que les collectivités territoriales ont besoin d’une ingénierie opérationnelle forte et structurée au service de leurs projets ;
– parce que l’ingénierie publique reste l’un des derniers vecteurs de partenariat entre État et collectivités territoriales ;
– parce qu’elle doit s’articuler avec la dimension d’égalité, de solidarité et d’expertise garantie par l’ingénierie publique de l’État ;
– parce que les opérateurs économiques ont besoin d’une ingénierie publique pour développer de nouveaux marchés et conforter leur compétitivité.

Association reconnue d’intérêt général représentative de l’ensemble des acteurs publics et privés agissant dans le domaine des infrastructures de mobilité et des espaces urbains, l’IDRRIM (Institut Des Routes, des Rues et des Infrastructures pour la Mobilité) ne fait-elle pas du « maintien et du développement des compétences techniques au sein du ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie un enjeu majeur pour le soutien à l’innovation et pour la compétitivité de la nation » dans son rapport de février 2013 au Ministre délégué aux Transports.

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L’ingénierie publique ne doit pas être la victime expiatoire des réformes à venir ou de la rigueur imposée aux services publics !

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