CHSCT ministériel du 6 mars : toujours rien de concret !
Après une fin d’année marquée par le refus de siéger des représentants Force Ouvrière au motif que le CHSCT ministériel n’est plus que l’ombre de lui-même, on aurait pu penser que l’administration se réveillerait pour le bien de ses agents, en particulier dans la tourmente des annonces Action Publique 2022.
Et bien non ! Ce CHSCT aura été dans la droite ligne du précédent : présentation du tableau des accidents, des suicides, du point d’étape des RPS, des perspectives de travail des ISST et d’une fiche de recommandations pour les agents venant travailler à vélo. Et tout ça pour simple information !
Pour FORCE OUVRIÈRE, il est temps que l’administration se ressaisisse et apporte à l’examen du CHSCTM pour avis les sujets de fonds qui impactent nos services et notamment les conséquences des orientations gouvernementales.
Ainsi, le gouvernement souhaite supprimer 50 000 postes de fonctionnaires de l’État au cours des cinq prochaines années. En 2018, notre ministère subit une baisse drastique des
effectifs qui représente près de 80 % des postes de fonctionnaires d’État rendus au titre de cette année, à ce rythme ce sera quasiment l’effectif ministériel qui sera supprimé à la fin
du quinquennat, soit 40 000 postes.
Nous ne saurons trop rappeler que tous les aménagements ou transformations des services touchant les personnels doivent faire l’objet d’un dossier présenté et soumis à avis au CHSCT-M, avec une étude d’impact détaillant les plans d’action prévus pour éviter les risques professionnels.
Force est de constater, une nouvelle fois, que nous en sommes bien loin.
Retrouve la déclaration préalable des représentants Force Ouvrière.