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FEETS-FO notre mot à dire : Comparaison n’est pas raison … mais la raison nous impose de regarder le monde tel qu’il est

Edito de Zaïnil NIZARALY, Secrétaire général de la FEETS-FO :

Comparaison n’est pas raison … mais la raison nous impose de regarder le monde tel qu’il est

Le bruit et la fureur de notre époque ne cessent de croître, saturant l’espace de leur tumulte assourdissant. Il y a encore quelques mois, nous observions, fascinés, ces travailleurs de l’autre côté de l’Atlantique qui, par leur détermination, arrachaient 62 % d’augmentation salariale ou contraignaient les géants du capitalisme à rouvrir des usines sacrifiées sur l’autel du profit. Nous célébrions ces grèves courageuses, ces bras croisés en un seul élan pour refuser l’inacceptable.

Aujourd’hui, le silence n’est plus une option. Depuis la seconde investiture de Donald Trump, chaque jour est marqué du sceau d’un nouveau décret, d’une nouvelle provocation, d’un nouveau coup porté à l’Etat de droit. Chaque jour, un pas de plus dans l’effacement des acquis, un pas de trop vers une régression qui n’épargne rien ni personne.

On pourrait croire que ce qui se joue là-bas nous est étranger. Mais l’exercice de la comparaison, s’il n’est pas raison, est parfois lucidité.

Un miroir déformé mais un reflet indéniable

Là-bas, Trump et son département de l’ »efficacité gouvernementale » s’acharnent à démanteler les services publics et la protection sociale, invoquant la lutte contre un supposé « État profond ». Ici, Macron lui-même a fustigé cet « État profond », cet obstacle imaginaire qu’il accuse de ralentir son entreprise de dérégulation.

Là-bas, on parle de réduire l’État à un guichet de services minimalistes. Ici, une présidente de région exhorte à « prendre la hache » contre l’administration.
Là-bas, un ministre rêve de privatiser jusqu’à l’air que l’on respire. Ici, un éphémère ministre de la Fonction publique voyait en Elon Musk un modèle, rêvant de casser, licencier, anéantir les agents publics.

Face à ces sombres desseins, nous avons été là. Nous avons tenu bon, nous avons défendu les personnels, protégé le service public républicain, refusé que l’on réduise l’intérêt général à une simple ligne comptable.

L’effacement des services publics, ici et ailleurs

Aux États-Unis, la sortie de l’Accord de Paris a marqué le glas des politiques environnementales. Les agences de protection du climat ont été étranglées, démantelées, effacées des radars.

En France, l’attaque est plus subtile, plus feutrée. L’ADEME, l’Office Français de la Biodiversité, ces bastions de la transition écologique, sont saignés à blanc.
Pire encore, le Premier ministre Bayrou a publiquement jeté l’opprobre sur les agents de la police de l’environnement, attisant contre eux des menaces indignes d’une démocratie.

Là encore, nous étions là. Aux côtés de ces travailleurs, cibles d’une vindicte orchestrée, pour rappeler que servir l’intérêt général ne devrait jamais être un acte de résistance, mais une évidence. […]

Retrouve l’intégralité de l’édito et l’actualité des différents secteurs de la FEETS-FO dans le dernier Notre Mot à Dire n°194.

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